Revisitée par Guillermo del Toro, l'histoire de Geppetto, l'ébéniste qui sculpte une marionnette à l'effigie de son fils décédé.
Sans toutefois trahir l’esprit de la version originale, le réalisateur mexicain nous conte les aventures de Pinocchio sous le règne de Mussolini.
Comme ses films précédents sur fond de guerre d’Espagne, "L’Échine du Diable" et "Le Labyrinthe de Pan", le Pinocchio de Guillermo del Toro mêle le fantastique à l'Histoire et devient un plaidoyer pour la désobéissance « à une période où se comporter comme un pantin était une bonne chose ».
Après la mort de son fils unique, Geppetto, père célibataire et ébéniste, reste inconsolable. Un soir, ivre de vin et de tristesse, il coupe l’arbre qui a poussé sur la tombe de son enfant et y sculpte un pantin. Le lendemain, la marionnette a pris vie grâce à la magie d’une mystérieuse fée bleue. Maladroit, capricieux et naïf, Pinocchio est persuadé d'être un véritable petit garçon et se laisse embarquer dans des aventures toujours plus tumultueuses.
Le long-métrage est réalisé en "stop motion", une technique d'animation en volume : décors, objets et figurines sont déplacés légèrement puis filmés scène après scène, ce qui permet de créer le mouvement.
Pinocchio est adapté du roman de l'auteur italien du 19e siècle, Carlo Collodi, de son vrai nom Carlo Lorenzini, né dans une famille de domestiques.
Après des études de philosophie et de rhétorique, un début de carrière dans le journalisme, puis un passage dans une revue littéraire et la fondation d’un magazine consacré au théâtre, une maison d’édition lui confie la traduction des contes de Perrault. La suite de sa carrière est désormais tracée : la littérature pour enfants.
En 1881 paraît le premier épisode des aventures de Pinocchio dans le 'Giornale per i Bambini'. En 1940, Walt Disney adapte l'histoire du pantin devenu petit garçon dont le nez s'allonge, s'il ment, en dessin animé.
À ne pas manquer dès vendredi 9 décembre sur Netflix, canal 66, sur la TV d’Orange.
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