Ida lenze est une pauvre orpheline broyée par la vie dans le Berlin de 1888. Atteinte d’une appendicite aiguë, elle utilise ses dernières forces pour aller jusqu’aux Urgences de l’hôpital de la Charité afin de se faire opérer.
Grâce aux soins prodigués par le docteur Emil Berhing et à une opération très délicate pour l’époque, elle est sauvée.
Behring est un jeune médecin ambitieux qui veut révolutionner la science et pour cela il veut travailler pour l’Institut Koch. C’est là qu’il veut travailler afin d’éradiquer l’un des plus grands fléaux de cette fin de siècle : la tuberculose.
Mais c’est Ehrlich, un concurrent qui obtient le poste. Son travail sur la colorisation des cellules a joué en sa faveur.
De son côté, Ida s’est remise lentement de sa grave opération, grâce notamment aux soins prodigués par Georg Tischendorf, un jeune interne en médecine. Pour payer ses frais d’hospitalisation, la jeune orpheline va devoir accepter un poste d’infirmière auxiliaire.
Ida se découvre une passion pour le monde de la médecine et malgré la sévérité de la Diaconesse Martha, elle ressent de plus en plus l’envie de pratiquer cette science qui est en train de bouleverser tout ce qui a pu être dit ou fait auparavant en matière de découvertes scientifiques.
C’est décidé, elle aimerait devenir médecin. Mais c’est une chose impensable pour les femmes sous le Reich allemand. Selon Behring qui l’y encourage, étudier la médecine en Suisse serait la seule possibilité de concrétiser tous ses rêves.
Ce serait si simple si son cœur ne la retenait pas en Allemagne...
Au travers de cette fresque romanesque, le réalisateur veut montrer les grands bouleversements de cette fin de siècle.
L’hôpital de la Charité est une ville à l’intérieur de la ville avec tous les enjeux sociaux que cela représente. Plus de 4000 patients y sont traités chaque année. On y découvre aussi les luttes de pouvoir dans une Allemagne d’entre-deux-guerres.
La course à la suprématie s’exerce dans tous les domaines, littéraires, militaires, mais aussi médicaux.
Charité est à la fois une histoire romantique et un superbe témoignage des avancées de la médecine qui allait enfin entrer dans une ère moderne.
Après la victoire de 1870, le Kaiser nationaliste Wilhelm II veut asseoir son pays comme l’un des plus grands au monde. C’est pourquoi il va encourager Robert Koch, qui sera le découvreur du virus de la tuberculose, Emil von Behring, dont les travaux vont grandement contribuer à la guérison de la diphtérie et Paul Ehrlich, qui a développé le premier médicament anti syphilis.
Au même moment en France, Pasteur fait des essais sur l’homme afin d’éradiquer une des maladies les plus mortelles dans l’Histoire : la rage.
La bataille de la Science était lancée.
Cette mini-série inédite est à découvrir, à raison de deux épisodes par soirée, du 14 au 28 juillet à 20 h40 sur Histoire canal 122 de la TV d’Orange. Disponible en replay pendant 30 jours.
En Bref
